Le pouvoir de la nature

LE POUVOIR DE LA NATURE

 

Cantate pour solistes, chœur, et orchestre

Composée par

Dhia Eddine Ben Youssef

 

 

Texte.

 

1.

A la sérénité du jour heureux

A la belle vue des roses fleurissantes

Au temps qui passe devant les yeux peureux

Au ciel et sa magie.

Au temps qui passe devant les yeux peureux

Au ciel et à travers les prés fleuris

Et la lumière éclaire tout lieu soumis

Ainsi c’est la nature.

Les yeux peureux, prieurs, et affligés

Dont le temps n’a pas entendu la voix

Ni la prière, ni les larmes du chagrin

Il passe et les oublie.

 

2.

Le vent souffle petit à petit

En délogeant les petites roses

En troublant les feuilles et les choses

Et souffle la force et avertit.

Les fleurs deviennent flétries dans les prés,

Sombres et abandonnées.

Dans le lointain on voit le halo à peine

A cause des nuages gris blottis.

 

3.

Le vent souffle plus que jamais

En mugissant à de terribles traits

Et court entre les arbres, rebelle, agité.

Et d’au-dessus il jette la méchanceté.

Avec sa force il détruit les branches et les feuilles

Et annonce la guerre des merveilles.

Le ciel s’assombrit, les branches s’entremêlent,

Le petit lapin s’enfuit, les oiseaux, les hirondelles.

Le vent ne cesse de parcourir l’espace,

Sur les arbres, les feuilles, partout il laisse sa trace,

Tandis que l’éclair illumine le lieu pour de brefs instants

En déchirant le nuage grisonnant.

Les arbres s’écroulent,

Et les eaux de pluie coulent.

Le vent, la pluie, l’éclair, le tonnerre,

Tous s’unissent enfin pour finir la guerre.

 

4.

Lointaine, très lointaine, une porte dorée

S’ouvre lentement au fond des arbres cassés.

D’où jaillit une lumière merveilleuse, magnifique,

Eblouissante qui touche les yeux pathétiques.

Une lumière qui éclaire les cavernes,

Les  profondeurs marines, les lieux nocturnes.

Ainsi le vent souffle et envoie une voix de peur

Qui dure des heures et des heures

Sans se calmer, sans mourir.

Là-bas, une silhouette sort de la porte,

Pareille à un passé, un souvenir.

Entre tout ça la porte dorée s’ouvre

Et apparaît une fille à une robe blanche

Où se retirent la peur, le chagrin, la douleur.

 

5.

Elle se mit à danser auprès des arbres,

Et les cœurs et les âmes se réjouissent.

La robe la couvre comme le nuage quand il voile le soleil,

Comme l’alvéole entourée des abeilles.

Elle danse élancement sur les herbes vertes

La danse de la fin de la guerre.

Pendant ce temps, une lumière apparaît là-haut dans le ciel,

Envoie le sens de la vie dans l’âme.

Et les oiseaux survivent lentement.

La belle fille met un tendre sourire sur sa petite bouche

Et marche jusqu’au fond où se trouve la porte dorée.

Et après elle disparaît.

Je cours pour l’attraper, pour lui parler,

Mais en vain, car les dés sont jetés.

 

6.

Une clarté naissante qui se tremble à l’horizon.

Une lumière éblouissante qui ravie l’âme

Et calme les blessures du cœur souffrant.

Le lieu revient tel qu’il était

Et le soleil lance sa clarté

Et le ciel s’ouvre devant les yeux.

Dieu a créé tout l’univers,

Les cieux, les planètes, le soleil,

Et la nature et la terre.

Dieu merci !

 

                                                                                                             Fin du texte.

 

Ajouter un commentaire